5 juil. 2010

4ème SEMAINE SANS CAP MAIS DOULOUREUSE

Mardi 29 juin : toute seule avec le coach de fitness, Nicolas.

Nous remplaçons la séance de LIA par du renfort musculaire sous forme de circuit ludique.

Et quand je dis ludique, je me place de son point de vue, parce que pour moi ça a été le bagne aux enfers.

Des abdos avec des kettlebells (bon là facile ça va)

Du gainage avec kettlebells (bon là moins facile, mais ça passe encore).

Un parcours dehors avec fentes agrémentées de kettlebells, jonglage de kettlebells et plein d’autres exercices avec ces saloperies de kettlebells que j’ai oubliés dans mon coma post-fitness.

(oui, mon coach affectionne les kettlebells mais elles n'auront pas le dernier mot.)



Mercredi 30 juin : je marche comme un playmobil. Mes quadriceps (vastes externes) sont tendus et douloureux, mes fessiers pleurent. Je paie la séance d’hier, ça veut dire que j’en ai besoin.

Papy qui est entraîneur triathlon et qui traîne sur CAF m’apporte quelques lumières alors que je le sollicite pour des conseils de débutante.

Pour lui et selon ses longues années de suivi sportif, mon TFL est du à une mauvaise coordination entre fessiers et quadri lors du marathon et gros entraînements.

Et je dois dire qu’il semble avoir mis le doigt sur la cause exacte, tant il est vrai que j’ai souffert de contractures des fessiers lors de ma prépa.

Cette mauvaise coordination induirait un effet de cisaillement sur ma rotule qui se déplacerait et irait titiller mon TFL de façon un peu trop prononcée.

Alors voilà le plan d’attaque anti-TLF de Virginie :

1- remettre la rotule dans son axe (ça c’est fait et ça a été vérifié dernièrement)

2- étirements répétitifs, récurrents et journaliers du TFL à la mode Japhy (je fais aussi)

3- massage transversal profond dudit TFL (rendez-vous le 13/7 date anniversaire de ma maman, ça va porter chance)

4- étude de posture en dynamique avec podo pour éventuellement corriger mes orthèses (rendez-vous le 19 juillet)

5- renforcement musculaire des quadris et des fessiers (le vélo aide et le fitness aussi, je rajoute aussi la chaise contre le mur)

6- étirements quotidiens spécifiques de la chaîne musculaire postérieure selon précepte de l’osteo (quadri, ischios, mollets)

Et si avec tout ça je ne peux pas reprendre la cap au mois d’août, je me pends avec mes lacets de runnings.

45 min de vélo sur VTC pour détendre tous les nœuds dans mes jambes.

Jeudi 1er juillet : séance de step douloureuse mais réjouissante qui m’a remise à l’endroit et a réussi à faire passer un peu mes courbatures de mardi.

45 min de VTC pour respirer le bon air doux de ce début d’été

Vendredi 2 juillet : réception de mon velo de route et essayage sur 25 kms

Des bleus dans la région périnéale malgré le cuissard de compète que j’ai acheté.

Un mal d’épaule incommensurable malgré le temps passé avec l’ergonome pour me positionner correctement.

Une trouille bleue des pédales automatiques et de la vélocité de l’engin.

Suis tombée une fois à l’arrêt en démarrage en côte (pas réussi à enclencher ma pédale et boum)

Samedi 3 juillet : ballade en velo sur Montaigu. Grosse douleur au périnée à cause des bleus mais bizarrement une fois assise c’est supportable. Le moins supportable ce sont les bosses et quelques vibrations dues à la chaussée car il n’y a pas d’amorti sur le vélo.

L’amorti ce sont mes fesses (ouch)

23 kms et contente de rentrer, j’ai l’impression d’être un cow-boy après une journée sur son cheval.

Dimanche 4 juillet : essai de cap car je sens mon genou en super forme.

15 min où je cours comme une bombe sans essoufflement ni douleur et avec mes anciennes orthèses (4 :35 du km, incroyable).

Puis après ça se complique. Tension qui réapparaît et douleur sous-jacente.

Je m’arrête et m’étire le TFL et repars en marchant. Puis je trottine et ça refait mal.

Je m’arrête et m’étire et repars en changeant ma foulée.

Au final j’aurais essayer d’atterrir sur l’avant du pied : effet nul

Foulées rasantes proche de la marche : effet nul

Marche sportive et rapide : ça va à peu près.

Total : 4.5 kms en 30 min (déçue)

Arrivée à la maison j’enfourche mon vélo sans cuissard, comme ça pour voir si ça va mieux.

C’est parfait, malgré les hématomes, je me sens largement mieux à même la selle.

Puis je fais quelques étirements du TFL et là plus aucune douleur (c’est à se taper la tête contre les murs).

Après-midi : natation. J’apprends à flotter et à m’économiser pour garder du souffle sur la distance. Bizarrement en ne battant que des jambes et en restant hyper droite sur l’eau, j’arrive à doubler des crawlers (oui des crawlers nuls mais quand même).

Retour à la maison : on soigne le mal par le mal. J’enfourche mon velo pour tester le sans-cuissard.

Ça va bien du côté fesses mais les épaules se remettent à hurler. Je roule très très lentement.

Nous faisons 16 kms dans la douleur et Tugdual me remonte un peu mon guidon.

J’essaie cette nouvelle posture et miraculeusement je n’ai plus mal.

Il faut que mon dos s’habitue à la position très peu naturelle du cycliste.

Je baisserais le guidon au fur et à mesure de la progression et l’acceptation de mon dos.

Au bout d’une heure de velo, je n’ai pas mal au périnée mais ça chauffe dur.

Prochaine étape : essai de peau de chamois très peu rembourrée pour contrer cet effet.

Total : 22 kms.

Anecdote : je me suis encore vautrée à l’arrêt à cause des pédales automatiques.

Je décroche le pied droit et me dit surtout à l’arrêt tu ne penches pas du côté gauche.

Fatiguée, je stoppe et me penche du côté gauche et là « ooooh MMMMMMerdeu » et re-SPLAF.

Résultat : le gras de la main à bien amorti mes chutes (toujours du même côté) et mes genoux ont trinqués (2 beaux bleus) – j’ai l’impression d’avoir 10 ans avec mes genoux tout couronnés.

Il paraît que ça arrive à tout le monde et même aux plus aguerris.

C’est le métier qui rentre…me dit-on.

En tout cas ça nous a bien fait marrer et je fais une cure d’arnica 9CH.

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