17 janv. 2010

WEEK-END BIZZARE

Samedi.

Tugdual rentre d'Inde après une longue semaine d'absence.
Heure prévue d'arrivée à Nantes : 13 h 00.

Ce qui me laisse largement le temps de me reposer et de faire moults et pléthores séances de fitness et de running.

Au programme : Abdos-fessiers + LIA HI-LOW et 10 kms de cap en endurance.

La veille je me cale psychologiquement pour un réveil vers 8 h 00 du matin.
Il faut dire que je me suis taper 5 heures de voitures dans la soirée et ça m'a bien bien crevée pour achever la semaine de boulot, donc mini grasse-mate.

Samedi matin
6 h 21 : nan trop tôt. Je lis un peu et me rendors
8 h 15 : l'Iphone me signale un sms.
Je saute du lit et lis (c'est rigolo ça) un message de Tugdual : "I will be at the nantes railstation at 10:10 am"
Quoi ?????
Il arrive dans 1 h 30 ?
NONDEDIOU ! je saute du lit directement dans mes fringues de course à pied et mes chaussures et je file sans même relever la tête à l'extérieur.
...

Mais c'est quoi ce truc froid qui coule sur mon visage ?
3 kms plus loin, j'émerge lentement des vapeurs du sommeil.

Qu'est-ce que je fous dehors dans mes runnings. Il pleut comme vache qui pisse, et je suis en tee-shirt là-dessous à comprendre doucement que ça fait 25 minutes que je cours.

Vous connaissez l'écriture automatique ?
et bien j'ai découvert la course à pied automatique.

Tout doucement, je prends conscience de mon environnement et du fait que j'étais complètement dans le gaz pendant 3 kms.

Ce sont donc mes jambes qui m'ont portées à menues foulées sur un de mes parcours heulinois.

Mes jambes ne sont pas très véloces lorsque je les laisse diriger, elle me font faire du 7:30 au km.
Ma tête reprend les choses en main et nous accélérons de concert.
Il pleut de plus en plus et à cela s'ajoute un bon petit zef qui transforme les gouttes en de véritable aiguilles.
Elles transpercent mes paupières et achèvent de me sortir des bras de Morphée.

Bon c'est pas drôle de courir sous ce temps, en plus je ne suis pas équipée et je vais finir par être en retard.

Je rentre au bout de 40 minutes, j'ai fait 6 kms.

Bilan :
Fitness : rien, nada, que dalle
Running : -4 kms par rapport aux prévisions
mais en tout cas c'était en endurance (il est pas monté bien haut mon coeur).


Dimanche.

Dans la nuit de violentes douleurs au ventre me réveillent vers
4 heures du matin.
Et oui encore un SPM, ça me met de mauvais poil.
Cette saloperie, me fait mal, me fatigue, me fait perdre tous mes repères (je n'arrête pas de me cogner 3 jours avant et faire tomber tout ce que je touche).

Je lutte pendant 3 heures et me rendors vers 7 heures du matin.

8 h 30 : les enfants sont debout.

Je me lève avec cette douleur sourde et en plus un début de migraine.

Après un petit déjeuner taciturne je me prépare pour aller au fitness.
C'est pas cette saloperie qui me fera reculer, je vais te faire passer les symptômes à l'arrache, moi, ils vont pas faire un pli.
Et puis, il vaut mieux ça que de rester se morfondre au fond du lit.

Abdos-fessiers, step 2 : tout ça aurait été fort agréable, si ce mal de tête avait bien voulu me lâcher.
Non au lieu de ça, il n'a fait qu'empirer.

Je rentre et enfile mes runnings.

Je pars dans l'idée de faire au moins 12 kms et dans l'espoir d'en accomplir 15.
Chaque foulée est un calvaire qui résonne au fond de mon crâne.
j'ai l'impression que mon oeil gauche va s'éjecter de mon orbite.

j'effectue une boucle de 7 kms et rentre, la douleur est trop forte.
Je me gave d'Efferalgan (2 grs comme d'habitude, je sais c'est fort, mais mes migraines ne passent que comme ça).
ça me sonne illico-presto, je suis engourdie pour la journée.

Bilan :
fitness : parfait
running : -8 kms sur le plan prévu mais toujours en endurance (encore pire que la veille l'allure, j'ai honte de l'écrire)

total semaine :
3 725 kcal
7 heures
37,5 kms


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