9 oct. 2009

RENCONTRE DU 3EME TYPE

Dans le film de Spielberg, la rencontre du 3ème type est plutôt très très colorée et musicale.
Des lumières partout, les 5 petites notes avec le signe de la main et tout le monde est abasourdi.



Hier, je me déguise donc en soucoupe volante pour aller courir. Et oui, il fait nuit noire maintenant et cela dès 20 h 00. J'enfile donc mes vêtements de course et par dessus un gilet fluo jaune assorti aux bandes réfléchissante de mon caleçon ainsi qu'un bandeau avec lumière blanche à l'avant et lumière rouge clignotante à l'arrière. Le tout donne un rendu du plus bel effet, D'ailleurs mes amis les insectes ne s'y trompent pas et son littéralement aimantés à moi.
Que du bonheur je vous dis.

Je trotinne donc et mes petites lumières ballotent au rythme de mes foulées. De loin, on peut croire à un cycliste bourré, de près on peut croire à une foldingue échapée du film Priscilla Folle du Désert (c'est au choix).



Je cours tant bien que mal et en tout cas pas du tout à mon allure, car je ne vois pas à un mètre devant moi. (9,2 km/h et je suis en endurance pas plus haut que 140 bpm).

Arrive une intersection et là : le presque choc frontal. Je rencontre un autre alien qui s'est déguisé en homme invisible (le con).
Un cycliste qui arrive en sens inverse, sans lumière, habillé tout de noir.

Je l'ai évité au dernier moment, car lui ne regardait pas la route et était vraisemblablement au téléphone (quand je vous dis qu'il est intelligent).

Je repense malgré moi, à cette joggeuse de 42 ans qui a été trucidée dernièrement et me retourne de temps en temps pour vérifier qu'il ne pas suivi.
Accoutrée comme je suis, difficile de se cacher pour passer inaperçue, si je sens du danger.
(je sais je suis parano, personne n'est attiré par un lampadaire qui clignote, à part les chiens et les moustiques - pour le moment je n'ai pas croisé de chien, mais les moustiques, eux, ne me lâchent pas.)

Je raccourci mon parcours et ne fais que 5,3 kms. Je suis un peu frustrée, mais ce n'est vraiment pas agréable de courir la nuit dans la cambrousse.
Sans compter que les morts vivants du clip de Mickaël Jackson, ils sont peut être réels.
ça fout la trouille et la trouille ça fait peur.

vite, vite j'aperçois les lumière du patelin au loin, je rentre à fond me réfugier au fond de mon lit.

Morale : faut que je cours le midi, car là c'est plus possible avec une nuit d'encre comme ça.


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